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lundi 3 mars 2008

Bruno de Stabenrath - Les destins brisés du Rock 2


Citation Evène : "Acteur - pour François Truffaut et Ettore Scola notamment - musicien - chanteur du groupe Borsalino - et scènariste - pour les série cultes Marc et Sophie et Un gars, une fille - Bruno de Stabenrath multiplie les expériences. Le 17 mars 1996, un accident de voiture bouleversesa vie. De ce drame naît Cavalcade et sa nouvelle vocation de romancier."

Citation Wiki : "Son roman autobiographique Cavalcade a été porté à l'écran avec Titoff dans le rôle principal. Il débute à l'écran sous le nom de Bruno Staab dans L'Argent de poche de François Truffaut. Il poursuit sa carrière d'acteur sous le pseudonyme de Bruno du Louvat et on le voit dans quelques films comme L'Hôtel de la plage où il campe l'un des jeunes adolescents auprès de Bruno Guillain et Sophie Barjac, ou Mesrine avec Nicolas Silberg."

Citation : "Attention… plus de morts ! Après la bible sanglante des Destins brisés du rock, j’ai voulu compléter la liste macabre des stars tombées au chant d’honneur. Maladies, armes à feu, assassinats, overdoses, accidents, suicides…
De 17 à 50 ans, les rockers ne font pas de vieux os."

Citation Sefronia : "Humain soumis aux mêmes règles, le rocker moyen meurt de manière très ordinaire sur la route, dans les airs, de trous dans l'estomac ou de palpitant qui jette l'éponge. Tout au plus concède-t-il aux statistiques un nombre plus élevé d'overdoses d'héro, de règlements de compte après minuit ou de suspensions au plafond via une corde... Mais en revanche, contrairement au Texan moyen, pas un n'a fini sur les chaises électriques de Bush...
"Les destins brisés du rock 2" (230 morts entre 1953 et 2006 tout de même), version actualisée du volume 1, n'aurait qu'un intérêt éditorial limité s'il se limitait à l'aspect morbide de son sujet. Un premier survol rapide de l'ouvrage (et le bandeau de l'éditeur) suscitent d'ailleurs une réticence, avec un côté parfois "trash reality à la Taschen" (les bouquins de photos de cadavres dans les accidents de la route), en étalant tous ces clichés de crashes, de la Porsche de James Dean ("avant" et "après") aux diverses épaves d'avion (Cochran, Holly, Lynyrd Skynyrd...), et atteint même un voyeurisme nauséeux avec le cadavre d'Otis Redding, hissé de la mer la corde au cou tel un pendu.
Mais à la lecture, l'auteur se sort du piège glissant de son thème par des biographies bien faites et documentés, sur les histoires et les carrières, honorant nombre de gens peu connus, des musiciens comme des compositeurs/arrangeurs."

Citation Gonzai : "Bruno de Stabenrath, avec ce Destins brisés tome 2, enfonce le clou dans le cercueil. Pas de la grande littérature, peu de blah-blah, des photos et des actes (de décès) sur près de 200 pages et une préface de Dick. Peut-être notre seul rocker français, au sens noble du terme. Enfin, il est encore vivant. Pas encore tombé dans la mythologie. Qu’on se rassure, les coffrets Long-box doivent déjà être prêts.

Bruno de Stabenrath

Ce n’est pas un hasard si Destins brisés titre en couverture un «Plus de morts» vengeur et définitif. Un rocker mort est un mythe, un rocker vivant un miraculé. Voire, dans certains cas, un artiste qui a perdu la bataille (Jimmy Page, Mc Cartney, Elton John, Manzarek). A se demander si les sixties auraient été si belles sans tous ces morts. Du premier, du plus mythique, James Dean et sa mort fulgurante, à Brian Jones et son pull marine au fond de la piscine.Un étrange parfum envahit le lecteur au fil des pages qui se tournent. L’œil admirant les faciès gravés dans le marbre, morts trop tôt, dont le regard ne vieillira jamais. Un instant shoot black & white qui fascine autant qu’il révulse. La mort, cette belle inconnue, est bien la principale héroïne de Destins brisés. Un soap-opéra où tous les acteurs tomberaient un à un jusqu’à ce qu’il ne reste que le larsen de la guitare comme seule bande-son. Travelling sur le cimetière, cut au noir.

Otis lost in the sea
{Otis Redding}

Cocasses, les morts sont diverses. Les rockers, figés dans leurs nécrologies, n’ont plus leur mot à dire sur leur fin. Des morts illustres dans la position du suicidé noble (Cobain, Ian Curtis, Elliott Smith…) aux peu glorieuses (Mort dans leurs vomis, Hendrix, Bon Scott, Bonham) en passant par les plus ridicules, l’électrocution. La mort parfaite pour le chanteur électrique. De Leslie Harvey (Stone the crows), court-circuité en branchant sa guitare, à Keith Relf des Yardbirds."

Auteur : Bruno de Stabenrath
Éditeur : Scali
Édition : 25 octobre 2007
ISBN : 978-2-350-12179-6