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vendredi 31 août 2007

Stop ITER !

L’association Médiane, le réseau Sortir du nucléaire ainsi que plusieurs associations et mouvements politiques de la région (liste en cours) rassemblés autour du collectif STOP-ITER préparent une journée de mobilisation contre le projet nucléaire ITER qui aura lieu le samedi 10 novembre 2007 à Marseille (manifestation, conférence-débat, nombreux stands associatifs, concert…)

Afin de réussir cette journée d’opposition à ITER, une première réunion du collectif STOP-ITER se tiendra le jeudi 6 septembre à 20h30, à Marseille aux Danaïdes * ( une brasserie située en haut de la Canebière).

Avant programme du samedi 10 novembre :

¤ Rendez-vous dès 12h sur le vieux port pour un pique-nique convivial et militant.
¤ 14h : départ de la manifestation
¤ 17h : conférence-débat sur ITER avec différents intervenants (Rolland Desbordes de la CRIIRAD et Stéphane Lhomme du réseau Sortir du nucléaire ont déjà confirmé leur présence)
¤ concert le soir probablement…

Contactez-nous dés maintenant par courriel ou téléphone (coordonnées en bas de page) si vous souhaitez que votre association ou mouvement politique figure dans la liste des membres du collectif STOP-ITER. Confirmez nous également votre participation à ce collectif.

Ci-dessous les associations et partis qui étaient signataires de notre appel à manifester contre ITER dés février 2004 et d’autres qui nous ont rejoint ensuite :
Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire,
l’ARE d’Apt, l’Age de faire (04), AGT, Alternatifs , Alternatifs , AlterEkolo paca, AME, Les Amis de la Terre de Vaucluse, APTE, Arc Environnement Haute Vallée de l'Arc, Association de Sauvegarde du Patrimoine du Cadre de Vie de Solerieux, Attac Salon de Provence, Attac Sud Luberon, AVDE (Cadenet), A.V.E.N.I.R, Bibliothèque alternative d'Aix, CGT La Bourguette , , Cap21 Paca, Collectif gardois pour des alternatives au nucléaire, Collectif rhodanien déchets nucléaires , Collectif STOP MELOX , Comaguer, Confédération des Bouches du Rhône, Confédération Paysanne des Hautes-Alpes, Confédération Paysanne Paca, Confédération Paysanne de Vaucluse, Coordination nationale des collectifs opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs, L'Étang Nouveau, Europe Ecologie Paca, Faucheurs Volontaires, Fédération Provençale du Partit Occitan, Gard Vaucluse de la fédération anarchiste, Greenpeace, Groupe Régional Attac Energie, LCR ,L’Echo du Colostre, Nature et Progrès 13, Région Provence Fédération provençale du Partit Occitan, Revue Nature & Progrès, Stop Golfech, TCHERNOBLAYE, Val de Durance Environnement, Les Verts 04, Les Verts Marseille-Est, Les Verts 84,…

Contacts : Collectif STOP-ITER

04 90 07 30 92 / 04 90 08 00 64 / 06.64.100.333
Mail : stop.iter.mediane@free.fr

*à 19h et au même lieu se tiendra un « Grenelle citoyen » animé par Agir pour l’environnement dans le but de mobiliser les acteurs et les citoyens en amont et pendant le Grenelle, de jouer la transparence avec l’ensemble des forces écologistes et de créer un rapport de force avec le gouvernement.

ITER est un projet dangereux pour l’Homme et l’environnement (utilisation de tritium, déchets radioactifs)
ITER est un honteux gaspillage d’argent( au moins 10 milliards €) et aux chances de succès quasi nulles
ITER est une erreur majeure et nous vous appelons à rejoindre le collectif STOP-ITER pour demander l’abandon de ce projet nucléaire irresponsable et le réinvestissement de ces milliard d’euros vers les énergies renouvelables et les économies d’énergie

Le réseau Sortir du nucléaire vient d’éditer une brochure intitulée: ITER, un soleil artificiel à portée de main?
« Mythes et réalités de la recherche sur la fusion nucléaire »

Nous aurons avec nous plusieurs exemplaires de cette brochure lors de la réunion du 6 septembre ainsi que des badges et autocollants «STOP-ITER »

Diffusion :
Commandez la version papier dans notre boutique en ligne
http://boutique.sortirdunucleaire.org/product_info.php?products_id=106

Téléchargements :
Télécharger gratuitement le journal au format pdf - document pdf de 2,2 Mo http://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/brochures/ITER/journal-ITER.pdf

Dossier complet présentant toutes les sources du journal, ainsi que des ressources complémentaires sur ITER :Bientôt en ligne

Dossier de presse : Bientôt en ligne

Voir en ligne le dossier sur le réacteur expérimental ITER
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=ITER1&page=index

C'est quoi ITER ???

L'International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) est un projet de réacteur expérimental à fusion nucléaire (à ne pas confondre avec la fission nucléaire) basée sur la technologie du Tokamak (voir cet article pour le principe de fonctionnement d'ITER). ITER s'inscrit dans la lignée d'engins de recherche fondamentale en Angleterre, aux États-Unis, en France et en Suisse, dont les promoteurs estiment qu'ils progressent vers l'objectif recherché.

L'objectif de ce type de réacteur est d'obtenir un moyen de production énergétique massive, car l'aboutissement à un projet industriel permettrait d'exploiter une source d'énergie quasi inépuisable et peu polluante. Des controverses existent sur l'objectif lui-même et sur la capacité d'ITER à y contribuer.

http://fr.wikipedia.org/wiki/International_Thermonuclear_Experimental_Reactor Source Wikipédia

C'est lors du Sommet de Genève, en novembre 1985 que Mikhaïl Gorbatchev a proposé de réaliser un programme international pour construire la prochaine génération de tokamak. L'Union soviétique travaillait depuis plusieurs années sur ce type de réacteur exploitant la fusion nucléaire, phénomène qui existe en permanence au sein des étoiles.

En octobre 1986, les États-Unis, l'Europe et le Japon acceptent de rejoindre l'Union soviétique au sein de ce projet. C'est ainsi qu'il a été décidé de créer ITER, qui fut placé sous l'autorité de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Initialement, seuls quatre membres participaient à ITER :

  • la Russie
  • les États-Unis
  • l'Europe, en association avec le Canada
  • le Japon

Choix du site de construction du prototype

Initialement, quatre sites de construction ont été proposés :

  • Cadarache, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), en France ;
  • Clarington, dans l'Ontario au Canada ;
  • Rokkasho-Mura, au nord de l'île Honshu au Japon ;
  • Vandellos, en Espagne.

Le choix du site était très important politiquement, mais surtout économiquement. L'investissement d'ITER est estimé à 10,3 milliards d'euros sur 30 ans. Une étude réalisée en France en 2002 prévoit qu'ITER créera 3 000 emplois indirects pendant les 10 ans de construction et 3 250 emplois indirects pendant les 20 ans d'exploitation (dont les 3/4 environ en région PACA). On comprend ainsi que l'implantation d'ITER puisse être considérée par certains comme une aubaine pour la région choisie.

Après une querelle franco-espagnole, l'Espagne a retiré sa proposition le 26 novembre 2003. Cadarache est ainsi resté le seul site soutenu par l'Union européenne. La proposition canadienne de Clarington a disparu d'elle-même, faute de véritable financement et de volonté politique des Canadiens, qui ont décidé de rejoindre le point de vue de l'UE. Le site de Cadarache a également reçu le soutien de la Chine et de la Russie tandis que le site de Rokkasho-Mura recevait celui des États-Unis et de la Corée du Sud.

Emplacement du site de Cadarache en France

Emplacement du site de Cadarache en France

En mai 2005, avant même que le choix du site n'ait été arrêté, le site de Cadarache semblait déjà avoir l'avantage, si bien que l'Union européenne avait décidé, quelle que soit la décision, de commencer les travaux à Cadarache. La déclaration discrète du Premier ministre japonais Jun'ichirō Koizumi le 2 mai 2005 semblait déjà confirmer l'installation d'ITER en France. Celle-ci a proposé de doubler son financement pour la phase de construction, qui passerait à 914 millions d'euros. Le gouvernement français a également demandé aux collectivités locales d'augmenter leur financement, qui est actuellement de 447 millions d'euros.

Alors que le gouvernement japonais défendait toujours officiellement la candidature de son site, il laissait entendre à plusieurs reprises qu'il ne se battrait plus pour avoir 100 % du projet. Le 5 mai à Genève en Suisse, un accord technique a été signé entre le Japon et l'Union européenne, où il était stipulé que le pays hôte (aucun nom n'est alors cité) assumerait 40 % du prix de construction d'ITER, alors que le pays non hôte obtiendrait :

  • 20% des contrats industriels pour la construction ;
  • 20% des effectifs permanents d'ITER ;
  • un programme complémentaire de recherche d'un montant de 700 millions d'euros financé à moitié par le pays hôte et non-hôte ;
  • la construction d'un centre d'étude de matériaux pour la paroi d'ITER, baptisé International Fusion Materials Irradiation Facility (IFMIF) ;
  • le soutien du pays hôte à sa candidature pour le poste de directeur général d'ITER.

Tous ces avantages seront obtenus sans que la contribution n'augmente par rapport aux autres membres non hôtes, qui est de 10% du coût de construction. Le Japon renonce alors implicitement à accueillir le réacteur, mais gagne sur de nombreux tableaux.

C'est finalement à Moscou, le 28 juin 2005, qu'a été signée la déclaration commune de tous les membres du programme ITER, désignant Cadarache comme le site de construction du réacteur.

Phase de construction et d'exploitation

Le 21 novembre 2006 est signé au Palais de l'Élysée l'accord final sur la construction d'ITER, par les représentants de la Chine, de la Corée du Sud, des États-Unis, de l'Inde, du Japon, de la Russie et de l'Union européenne. Les trois textes composant cet accord devront être ratifiés par tous les signataires. La même journée, après la signature de l'accord, le premier conseil des gouverneurs d'ITER a eu lieu au Centre de conférences internationales à Paris.

La phase de construction est prévue pour commencer fin 2006 ou début 2007 et durer de 8 à 10 ans.

La phase d'exploitation devrait commencer en 2015 et durer au minimum 20 ans.

Phase de désaffectation

Une fois la phase d'exploitation terminée, il faudra démanteler l'installation. Les sous-produits issus d'ITER sont peu voire pas du tout radioactifs, ce qui n'est pas le cas de la chambre, qui devra être traitée comme il se doit pour respecter les normes de sécurité qui seront alors en vigueur. Cette phase devrait durer cinq ans.

Après ITER

Après la phase d'exploitation et suivant les résultats obtenus, un autre réacteur expérimental de puissance équivalente à un réacteur industriel pourrait être créé. Nommé DEMO (pour DEMOnstration Power Plant qui en français signifie Centrale électrique de démonstration), il sera destiné à étudier la possibilité d'une exploitation commerciale à proprement parler, après quoi les premiers réacteurs d'application pourront être fabriqués, sans doute pas avant 2050 [6].

Merci Wikipédia ;))

ITER ne produira jamais d'électricité !
L'objectif suprême d'ITER est d'arriver à maintenir une réaction de fusion nucléaire pendant… 400 secondes !

Voir la preuve sur le site du Commissariat à l'énergie atomique : http://www.itercad.org/old/intro_fr.html
(Le record actuel est de 260 secondes. Encore quelques siècles et on arrivera à 10 minutes !).
Qu'on se le dise : Iter n'est pas conçu pour produire de l'électricité !

ITER va consommer beaucoup d'électricité : “Pour démarrer ITER, il faut disposer de 500 MW, fournis par l'ensemble du réseau pendant une dizaine de secondes. Pour chauffer le nuage chaud de deutérium et de tritium (plasma) qu'il contient, il faut quelques dizaines de MW pendant 400 secondes. Enfin, de façon permanente, l'installation a besoin de 120 MW.” (Le Monde, 5 décembre 2003)